Cet examen permet de surveiller la performance du cœur (fraction d'éjection isotopique). Il est généralement réalisé avant, pendant ou après la chimiothérapie, afin de surveiller les effets de certaines molécules de chimiothérapie sur le cœur.
Concrètement, il consiste à injecter un produit radioactif (qui va se fixer sur les globules rouges), puis de suivre la contraction du cœur à l’aide d’un détecteur nommé « gamma caméra » et de l’enregistrement de l’électrocardiogramme.
Après avoir été accueillie au secrétariat, la patiente est prise en charge par un manipulateur radio qui lui injecte deux produits en intraveineuse à environ 30 mn d'intervalle. A l'issue de la deuxième injection, les images scintigraphiques sont réalisées (8 à 10 minutes). La machine utilisée ressemble à un scanner.
Pendant l’examen, la patiente est allongée sur le dos, les bras placés le long du corps. La durée totale de l’examen est d'environ 1 h 30.
En prenant avec soi le jour de l'examen :
Cet examen n’est pas douloureux et il n'y a pas d'allergie connue aux produits utilisés en médecine nucléaire. Les doses de rayonnement utilisées sont très faibles, n'entraînent pas de réaction de l'organisme, et ne présentent pas de danger.
Les seules contre-indications sont la grossesse et l'allaitement. Si vous êtes enceinte ou pensez pouvoir l'être, signalez-le au personnel du service.
Si vous avez un enfant en bas âge, évitez de le prendre dans vos bras pendant les quelques heures qui suivent l’examen.
Comme pour l’ensemble des examens de médecine nucléaire, il est recommandé de boire abondamment et d’uriner fréquemment.
Oui. A la fin de l'examen, un médecin lui donne les résultats et un compte rendu à remettre à son oncologue.
L'examen est pris en charge à 100 % par l'organisme de sécurité sociale, sous réserve de l'ouverture effective des droits (la carte vitale doit être à jour) et de la déclaration du médecin traitant après de cet organisme.